À propos du Canton

Pour connaître la liste officielle des odonymes du Canton de Hatley, consultez le site de la Commission de toponymie du Québec.

Origine et signification de Hatley selon la Commission de toponymie du Québec.

Le Canton de Hatley

Texte par Phyllis Emery Skeats, Société d’histoire du lac Massawippi

« Le territoire situé‚ dans le district de Montréal et borné par Ascot, à l’est par Compton, au sud par Barnston et Stanstead et à l’ouest par Magog et le petit lac Magog ainsi que la rivière du même nom, contenant 348 lots, a été érigé en un canton appelé Hatley et en partie concédé le 25 mars 1803 à HENRY CULL et EBENEZER HOVEY et à leurs associés, i.e., Job Chadsey, Joseph Fish, Samuel Fish, William Taylor, Joseph Ives, Emos Mix, Samuel Rexford, Benjamin Rexford, Isaac Rexford, Joel Hall Ives, Chester Hovey, Abiel Abbott the elder, Stephen Burch, Chauncy Haycock, James Martin, Daniel Green, Peter D. Blanchard, Abiel Abbott the younger, Reuben Simmons, Paul Hitchcock, Jesse Wadleigh, Asa Daggett, Amasa Merriman, David Chamberlain, John Abbott, Providence Williams, Martin Adams, Harvey Clarke, Joseph Davies, Edmund Boyden, Japhet Le Baron, et Eli Ives. » C.M. Day, History of the Eastern Townships (1869)

Après la proclamation de 1792 par le lieutenant-gouverneur du Québec, Alured Clarke: « à tous ceux qui ont le désir de s’établir sur les terres de la Couronne dans la province du Bas-Canada », Henry Cull et Ebenezer Hovey ont présenté une pétition pour obtenir une concession de terre laquelle fut accordée en 1803 dans le nouveau canton de Hatley (nom donné d’après une ville de l’Angleterre). Le Canton était naturellement divisé du nord au sud par le lac Massawippi. La subdivision des lots a été faite en 1795 par James Rankin.

Bien avant cette date, la bonne qualité des terres du canton avait été découverte par les premiers colons qui avaient propagé la nouvelle aux familles vivant dans les états avoisinants tels New Hampshire et Vermont. D’autres colons commencèrent … arriver et à vouloir s’établir ici. C’est bien connu que les premiers habitants près du lac Massawippi étaient des Amérindiens supposément de la nation algonquine. Dans son livre, The Story of Hatley, Maude Pellerin parle des Amérindiens comme étant un peuple amical et non hostile à leurs voisins blancs. Aucune attaque de leur part n’a été enregistrée ce qui ne fut pas le cas dans d’autres régions.

Au début de leur vie de défricheurs, les colons du Canton de Hatley ont eu à faire face à plusieurs difficultés. La première année fut particulièrement pénible, mais grâce à l’abondance du poisson dans le lac et du gibier de la forêt, les colons ont réussi à survivre. Les récoltes devenant de plus en plus abondantes, on a eu besoin de moulins. Stephen Burroughs a construit le premier moulin près de Burrough’s Falls actuel. Aux alentours de 1800, une route fut construite à partir de Burrough’s Fall et traversant Hatley du côté est du lac, ce qui a permis le développement de la colonisation.

Le Canton de Hatley fut d’abord une communauté rurale et grâce à ses paysages exceptionnels et à son lac magnifique, il devient un centre touristique réputé. La région a attiré plusieurs artistes, écrivains et poètes durant toutes ces années. Les villes comprennent North Hatley (incorporé en 1897), Ayer’s Cliff (incorporé en 1909), Massawippi (maintenant partie de Hatley), le village de Hatley (incorporé en 1912), et Ste-Catherine-de-Hatley (incorporé en 1901). Deux autres villages sont Minton et Reedsville.

Statistique 

  • Population: 2298
  • Date de constitution: 1855-07-01
  • Superficie: 71,51 Kilomètres carrés
  • MRC: Memphrémagog
  • Mode d’élection du conseil: en bloc, sans division

Statut bilingue 

Statut bilingue – toponymie

Statut bilingue – Office québécois de la langue française

Municipalité du Canton de Hatley – Maintien du statut bilingue par résolution


Déclaration en vertu de l’article 20.1 de la Charte de la langue française

Nombre de postes au sein de la Municipalité pour lesquels elle exige, afin d’y accéder notamment par recrutement, embauche, mutation ou promotion ou d’y rester, la connaissance ou un niveau de connaissance spécifique d’une langue autre que la langue officielle : 0

Nombre de postes au sein de la Municipalité pour lesquels la connaissance ou un niveau de connaissance spécifique d’une langue autre que la langue officielle est souhaitable : 5